Sécurité et Environnement, une préoccupation majeure

P8_Jennifer-HitteSylvie Ponlot : Jennifer, vous êtes coordinatrice Sécurité & Environnement, depuis un an. En quoi consiste votre mission ?

Jennifer Hitte : Ma mission porte sur deux domaines bien distincts. Je dois tout d’abord veiller à la sécurité des salariés de Technoflex sur leur poste que ce soit en production ou dans les bureaux. J’interviens majoritairement dans les magasins et en zone de production poche ou connectique. En outre je suis responsable de la partie environnement.

SP : De quelle façon assurez-vous la sécurité des salariés de Technoflex ?

JH : En tant qu’exploitant, nous avons la responsabilité d’effectuer des vérifications réglementaires sur les équipements présents sur le site, et la liste est longue ! Nous vérifions les installations électriques, les équipements de levage, les machines, les équipements sous pression, le système de sécurité incendie… Des formations de sécurité sont mises en place tout au long de l’année, par exemple sur la conduite des autoclaves ou les habilitations électriques. Un plan de prévention est en place pour prévenir les risques liés aux installations, activités et matériel. De plus, tous les travaux tels que les interventions techniques sur les machines ou le nettoyage des salles blanches sont encadrés.

SP : Et sur le plan environnemental ?

JH : Technoflex, de par son activité de transformation et de stockage de matières plastiques, est ce qu’on appelle une ICPE (Installations Classées pour la Protection de l’Environnement). Elle est susceptible de générer des risques accidentels pouvant nuire à l’environnement qu’il soit humain ou naturel. Il y a donc des règles de fonctionnement à respecter et à faire respecter.

SP : Pouvez-vous préciser lesquelles ?

JH : Les poches par exemple sont testées et subissent une stérilisation par autoclave. L’eau utilisée est ensuite traitée par filtration avant d’être rejetée. Chaque semestre, nous contrôlons et analysons les eaux usées et souterraines.
Il y a ensuite les déchets classés dangereux par la réglementation, qui font l’objet d’un suivi. Ils sont listés par quantité, par catégories et par leur méthode de recyclage ou d’élimination. Certains sont valorisés énergétiquement comme les déchets de solvants organiques ou les déchets de laboratoire. D’autres sont détruits tels que les acides. Enfin les néons, les piles sont recyclés.

SP : Quelles conséquences en cas de non respect de ces prescriptions techniques ?

JH : Dans le meilleur des cas, nous recevrions une mise en demeure pour résoudre le problème dans les délais impartis. Et en cas de manquement ou de récidive, la conséquence serait plus grave, comme une suspension de l’autorisation d’exploiter qui arrêterait Technoflex. Mais nous considérons par définition que ces prescriptions portent en priorité sur la sécurité de nos salariés et de notre environnement : il est donc exclu de ne pas être au niveau des attentes !

SP : Vous avez d’autres attributions ?

JH : Depuis juillet, je suis «salarié compétent » dans la prévention des risques professionnels. J’interviens régulièrement dans les réunions CHSCT (Comité d’Hygiène et de Sécurité des Conditions de Travail) où nous poursuivons notre objectif d’amélioration continue. Par exemple nous avons obtenu des résultats très positifs liés à l’ergonomie des postes de travail, grâce à l’action de Xavier Erguy, notre responsable de l’Amélioration Continue, et un ergonome conseil.