Organisation des magasins, un challenge quotidien

flexmag11-profil-01Acheminer le bon produit au bon moment et au bon endroit est un des challenges des magasiniers de Technoflex. Sur une surface de 4000 m², la gestion des magasins requiert une parfaite organisation. Pilotée par Miguel Duriveau, l’équipe assure au quotidien un soutien logistique de premier ordre.

Sylvie Ponlot : Quels sont les principaux défis auxquels vous et votre équipe êtes confrontés ?

Miguel Duriveau : Notre activité est diversifiée puisque nous intervenons tout au long de la chaîne logistique : réception des matières premières, contrôle des stocks de matières premières et des produits semi-finis, conditionnement et expédition des produits finis, préparations de commandes ou encore le recyclage des déchets industriels. Chez Technoflex, douze personnes travaillent quotidiennement dans les magasins des départements connectique et poche. Je m’assure que l’équipe est bien organisée et coordonnée pour que les priorités soient bien gérées.

SP : L’activité de Technoflex est étroitement liée l’industrie pharmaceutique. Comment observez-vous les exigences règlementaires ?

MD : La traçabilité est un point crucial. Les matières premières sont intégrées dans notre système de gestion informatique SAP dès leur arrivée. Cette première étape permet à partir d’un lot de produits finis, de connaitre les lots de matières premières qui ont servi à sa fabrication. Autre point critique, la vérification de leur conformité. Nous prélevons des échantillons qui sont envoyés au Contrôle Qualité pour analyse. Dès que nous recevons les résultats démontrant leur conformité, nous pouvons alors libérer les lots de matière et approvisionner les lignes de production.

flexmag11-profil-02SP : La vigilance des magasiniers est un critère indispensable à votre organisation, n’est-ce pas ?

MD : Chaque OF (Ordre de Fabrication)  par machine est réalisé à partir d’un dossier de fabrication sur lequel sont mentionnés les matières premières nécessaires, leur quantité et le lieu d’approvisionnement. Le magasinier doit convertir ces données en nombre de bobines de film, de tubes ou de quantité de granulés. Il doit également suivre la consommation des machines chaque jour et anticiper pour éviter les ruptures de stock de matière première.

SP : Les départements connectique et poches sont-ils organisés de façon identique ?

MD : Dans les deux  départements, nous produisons suite à une commande. Par contre, en connectique, nous lançons des fabrications pour augmenter notre stock et mieux répondre à des commandes inopinées. La différence se ressent donc sur la planification de la production. Cela nous oblige à une certaine gymnastique dans l’organisation et le rangement du magasin connectique !